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The night Morbide Burlesque [Libre]

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Fiamma Barov
Fiamma Barov
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The night Morbide Burlesque [Libre] Vide
MessageSujet: The night Morbide Burlesque [Libre] The night Morbide Burlesque [Libre] Icon_minitimeJeu 30 Aoû - 18:27

19h37... ça fait déjà un moment que les cours sont finis et je ne suis toujours pas rentrée chez moi. Pourquoi est-ce que je garde l'espoir en moi que quelqu'un le remarquera et s'en souciera ? J'ai toujours été une indésirable. Inutile, bonne à rien, pathétique fille qui arriva au monde par accident. Qui se souciera de sa malédiction ? Nulle personne dans ce monde évidemment. Je décidai alors de jeter mon téléphone, je n'en avais plus besoin. À présent je suis dans la forêt, là où personne ne viendra me chercher, là où je ne serai une honte pour personne. Je vous hais tous, êtres humains. Je vous hais de tout mon être vous me répugnez, vous me donnez la sincère envie de dégurgiter mon déjeuner. Je n'ai pas besoin de vous, je n'ai besoin de personne, je peux demeurer seule...

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Il faisait déjà nuit, la forêt était très sombre, je voyais à peine devant moi. Je fût guidée par mon désespoir, rien ne pouvais m'effrayer pas même mon imagination macabre qui m'inventait des monstres dans le noir inconnu. Puis, sans que je puisse comprendre ce qui m'arrivait, mon corps devint très lourd et s'abattit par terre comme un vulgaire sac de légumes. Ma vue devint ensuite floue, et mes paupières décidèrent de se fermer, doucement...

Ah, la sensation d'une bonne eau chaude contre ma peau gelée. Je posai un pieds puis l'autre, et je plongeai tout mon corps dans le bain. Je me trouvai dans une luxueuse maison, toute faite de verre. À l'horizon s’étendait une dense forêt de pins. renfermant du brouillard entre les arbres. Je sentais la douce odeur de la rosée du matin. Le ciel était fort gris, tout comme celui de Londres. la fumée noire des usines en moins. Hum ? Qu'est-ce ? Je cru voir quelque chose se remuer entre les arbres... Je ne distinguais ni traits ni formes, mais j'étais certaine que quelque chose s'y trouvais. Quand je sortit de ma réflexion je réalisai qu'à présent je me trouvai dehors... La porte de la maison fermée à clé... Mais diable je n'en ai aucune ! Je ne pouvais plus y revenir, je devais m'aventurer plus loin... Je pénètrai le bois, et quelques pas plus tard je commençais à sentir une odeur familière... Du Darjeeling ? Um... Au raisin. Quand j'eu levé les yeux, je réalisai que les feuilles d'arbres étaient des sachets de thé qui pendaient au bout des branches. Tout à coup il faisait chaud... le sol, devenait flasque ! On aurait dit qu'il se liquéfiait ! Le brouillard était de plus en plus épais... Que se passait-il ? Je me trouvai sur une tasse de thé parbleu ! Je criai alors de toute mes forces, je n'avais pas envie de finir calcinée dans un thé brûlant comme de la lave. Tout s'arrêta net. Le brouillard se dissipa, laissant à découvert les arbres... Des visages... Des milliers de visages, collés aux troncs d'arbres... Du liquide noir en coulait. Non ! Non laissez-moi tranquille ! Allez-vous en ! Non... Non... Que faites-vous ? Non !
Repliée sur moi même, je me calmai. Maintenant je me trouvai encore dans un nouvel endroit. Un village en ruines. Le vent souffle légèrement. Des maisons détruites et des débris s'étendaient à perte de vue dans cet endroit. C'était calme. Enfin jusqu'à ce que des bosses se dessinèrent sur les débris, toutes aussi grandes les unes que les autres. Sur leur forme ronde se dessinaient des traits... Des coquilles ? Non, c'était des escargots. Des minuscules et des gigantesques, ils se déplaçaient partout sur les débris du village. Ils avaient l'air si malheureux, mornes. Ils avançaient tristement, ou tournaient en ronds sans raison. Quand un bruit de pas se fit entendre. Je me retournai derrière moi et je constatait la présence d'un homme. Assez jeune, vêtu tout de noir, tel un gentleman anglais de l'ère victorienne. J'essayai de lui parler, mais il ne répondit point du tout. Tout ce qu'il fit c'est sortir de son manteau un long glaive aiguisé, avec de fines décorations. Je criai, je lui demandai de ranger cette arme, mais il m'ignora il fit comme si je n’existais pas. Il s'acharna sous mon regard effaré sur les espèces d'escargots qui se trouvaient là. Il les tuaient un à un avec son glaive, faisant gicler le sang dans tous les sens sans aucune pitié. Eux ils restaient passifs, silencieux, ils continuaient leur marche de mornitude... je continuai de crier, je tombai à genoux les larmes aux yeux et toute couverte de sang. Que m'arrivait-il ? Pourquoi je pleurait ? Ce n'étaient que des escargots... Plus un seul ne restait, tous étaient massacrés. Je me relevai et je tentai une dernière fois de lui toucher mot. Cette fois-ci il me dévisagea, puis il pointa du doigt une cabane perchée au sommet d'une colline. Sans mot dire je décidai de m'y rendre... Une fois à sa porte, j'hésitai à y pénétrer. Ses vitres étaient fort crasseuses, je ne pouvais rien voir à l'intérieur. Je poussai alors la porte en bois grinçante et j'y entrai d'un pied sûr. Tout avait l'air normal... une cabane, éclairée par la faible lumière grise. Il s'y trouvait une table en bois noirci et une chaise. Tout à coup je sentis quelque chose de tiède et liquide me tomber sur le front. Je regardai en haut, mais c'était beaucoup trop sombre pour que je constate quoi que ce soit. En regardant sur la table, je vis une bougie rougeâtre et trois allumettes. Je pris la première allumette et j'allumai avec la bougie. C'était à présent assez éclairé pour que je puisse voir. Mais un léger coup de vent éteint la flamme avant que je puisse voir quoi que ce soit. Je rallumai la bougie avec la deuxième allumette, et je la tendait en haut pour éclairer le plafond. Mais la flamme s’éteint aussitôt. Je rallumai avec la dernière, et je tendais à nouveau. Du sang... Il en coulait du sang. Des membres ; jambes, bras, torses... Des cadavres... Ils criaient, ils voulaient que je les sauve. Mais moi, j'étais horrifiée, il y avait des viscères qui pendaient, des bras coupés qui gesticulaient encore, et des cris, des cris insupportable. Je fermai les yeux et je couru droit devant, ouvrant la deuxième porte de la cabane. Étrangement cette porte menait à... Un grand hall de manoir. Les murs y étaient blancs et le sol en carreaux d'échiquier. Tout en haut, une femme dodue flottait dans les airs. dans ses mains elle tenait des bougies. Elle était visiblement le chandelier. J'étais quelque peu fatiguée, avec tout ce que j'avais vu, cela ne risquait pas de vraiment me surprendre. Je pris place sur un fauteuil, à côté d'un chat maigre et laid.


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Je n'osai pas le regarder, jusqu'à ce qu'il décide d'engager la conversation. Parce qu'il semblerait que maintenant les chats peuvent parler. Il était fort narquois, arrogant et égocentrique. Il ne parlait que de ses poils, de ses griffes et de ses siestes. Agacée, je faisait la sourde oreille. Bizarrement la pièce devint beaucoup moins éclatante de blancheur, pourtant la grosse femme-chandelier flottait toujours en haut armée de ses bougies. Je remarquai alors à côté de moi un couteau. Brillant et pointu. J'en saisis le pommeau et je le tirai du sol. Ce dernier commença à se scinder, des fissure se dessinaient un peu partout. Des éclats flottaient sur un liquide verdâtre. Le chat me lança un regard noir, et m'accusa d'avoir déclenché cela. Je plaidai mon innocence, car je n'y étais pour rien. Il eut le culot de dire que j'étais folle. Evidemment je reniai cela. Alors il se mit à répéter encore et encore le même mot... "Asile".

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Cette image me colla à l'esprit pendant 5 brèves secondes. Je serrai alors le couteau dans ma main, et j'essayai de le planter dans ce maudit chat. Mais je réalisai trop tard qu'il avait disparu... Je regardai autour de moi et je le vis en haut, sur un morceau du sol, planant au dessus de ma tête. Il me narguais avec son sourire malicieux. "C'en est fini de toi" lui disai-je.


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Dommage il disparu à nouveau. Cependant j'entendis un bruit assourdissant accompagné d'un tremblement de terre. La femme dodue avait lâché ses bougies et venait de tomber sur le sol créant un grand cratère. Elle se releva difficilement puis fit un saut en dehors du trou. Sa chère flasque se mit à onduler ridiculement. Sur ses deux joues ridées, se trouvaient les visages de deux autres personnes. Je les fixai avec dégoût. Jusqu'à ce qu'ils ouvrirent leurs yeux et se mettent à pousser des cris d'agonie. Sur leurs fronts étaient inscris, Morbide & Burlesque.

/!\ partie dégoûtante /!\
Spoiler:
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The night Morbide Burlesque [Libre]

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