Bon commencons d'abord par le commencement..! Il était une fois un anglais merveilleux qui avait toutes les femmes qu'il rêvait grace a son argent, son prestige mais aussi parce qu'il était un vrai de vrai dragueur/gentleman, sans oublier son physique très attirant. Un jour, une belle jeune femme réussie à lui voler son coeur mais elle devait repartir dans son pays d'origine, la France. Dévasté, l'anglais décida de tout abandonner et d'aller la rejoindre. Mais avant même qu'il n'aie pu le faire, elle était déjà revenue, ayant fait la même chose de son côté. Ils s"installèrent dans un coin tranquille pour bâtir leur nid d'amour, vécurent heureux et eurent beaucoup d"enfants... en fait, seulement moi. J'ai donc grandi dans cette maison de rêve. J'ai toujours eu tout ce que je voulais, mais il faut dire que je ne demandais pas grand chose. J'ai essayé toutes sortes de choses : sports, passe-temps, jeux, intérêts... mais je n'ai pas vraiment persisté dans aucun d'eux. Le chant à été le cours qui a duré le plus longtemps, (après le basket évidemment), mais il n'a pas duré long feu lui non plus. La raison était tout simplement que c'était ma mère qui me donnait ce cours. J'ai bien fini par remarquer, par contre, qu'elle n'était jamais entièrement satisfaite, peu importe les efforts que j'y mettais. Mais bon, le passé reste le passé. Je fais encore du basket aujourd'hui probablement parce que j'y ai joué par moi-même, pour moi-même. C'était (et c'est encore aujourd'hui) mon meilleur échapatoire. Je me sentais étouffée dans cette maison. étouffée par l'amour de mes parents, (parce que oui, ils m'aiment quand même et semblaient perdu parce que je n'avais pas vraiment d'intérêts à quoi que ce soit), mais je me sentais... j'avais toujours l'impression d'être... comme une enfant adoptée. C'est assez compliqué à décrire comme sensation. Je savais que j'étais aimée, j'aime mes parents aussi d'ailleurs, mais il y avait toujours ce petit quelque chose.. ils étaient une famille à eux deux. J'étais un genre extra. Donc, pour m'éloigner, j'ai utilisé comme excuse que je voulais étudier dans le pays de ma mère et me voila maintenant au pensionnat, cherchant à enfin vivre une vie libre et pleine de rebondissements!